les jeux semi-ouverts

les jeux semi-ouverts
Les Ouvertures : Jeux Semi-Ouverts
1.e4 c5, 1.e4 e6, 1.e4 c6, 1.e4 d6, 1.e4 e5, 1.e4 Cf6

Aux échecs, les parties semi-ouvertes sont toutes ces variantes dans lesquelles les Noirs ne répondent pas à 1.e2-e4 par 1... e7-e5. La notion de semi-ouvert n'a rien à voir avec les types de postes qui se présentent, mais est simplement une classification historique. Au 19ème siècle, 1.e4 e5 était, de loin, l'ouverture la plus populaire. Au cours du XXe siècle, les jeux semi-ouverts ont gagné énormément en popularité. La Sicilienne (1.e4 c5) est aujourd’hui devenue la réponse la plus populaire au double pas du pion du roi blanc.

La defense sicilienne

L'ouverture Sicilienne

Jetons un œil à une seule continuation excitante et agressive pour souligner à quel point l’ouverture sicilienne peut être vraiment dangereux !

Il s'agit de la variante Najdorf populaire de la défense sicilienne. Jouer un mouvement de pion de flanc précoce comme …a6 peut sembler en violation des principes d'ouverture, mais les noirs veulent refuser la case b5 aux pièces blanches et éventuellement étendre avec …b5 eux-mêmes.
5…g6 serait plutôt la fameuse variante du Dragon !

Le décor est planté. La mise en place des Blancs, caractérisée par le roque précoce en f3 et le roque côté dame, est connue sous le nom d'attaque anglaise contre la sicilienne de Najdorf (oui, même les sous-variantes ont des sous-variantes !) Les Blancs veulent avancer leurs pions côté roi vers le monarque ennemi, et pour ce faire sans exposer leur propre roi, les Blancs roquent dans l'autre sens. Le pion f3 fait du bon travail pour stabiliser le centre et soutenir l'avancée du pion g.
1. e4 c5 2. c3 – Alapin Variation

Contre un joueur noir non préparé, ce plan fonctionne très bien. Ma toute première partie d'échecs en tournoi a commencé ainsi : 1. e4 c5 2. c3 Cc6 3. d4 cxd4 4. cxd4 Cf6 5. c3 :
1. e4 c5 2. d4 – Smith Morra Gambit

Dans la Smith-Morra, les blancs tentent d'accélérer encore leur avance au développement en jouant d4 immédiatement sans préparation. Les blancs ont l'intention de sacrifier un pion pour ouvrir la position.
2…cxd4 3. c3
Bien sûr, les blancs pourraient reprendre avec la dame au troisième coup, mais cela n’a pas beaucoup de sens. Les noirs joueront simplement …Cc6 et repousseront la dame tout en gagnant du temps, et les blancs ne font que jouer une version inférieure de la Sicilienne ouverte mentionnée ci-dessus.< br> Ce sacrifice de pion est l’idée des blancs derrière le deuxième coup.
3…dxc3 4. Nxc3
Les blancs ont un pion de moins, mais ont des chances d’obtenir une grosse avance dans le développement. Les tours blanches finiront par exercer une pression le long des colonnes d et c semi-ouvertes, et pendant ce temps, les noirs devront faire attention à la façon dont ils se développent ! Par exemple, après 4…Cc6 5. Cf3 d6 6. Fc4 Cf6 ?! 7.e5! est très fort. 7…dxe5 8. Dxd8+ Cxd8 9. Cb5! La position s’est ouverte bien avant que les pièces noires ne soient prêtes à se battre.
Les noirs peuvent se défendre contre le Smith-Morra avec un jeu précis, mais c’est une tâche difficile. De nombreux joueurs forts refusent d’accepter le pion « gratuit », ce qui conduit à une position plus proche de la variante d’Alapin mentionnée ci-dessus.
Sicilienne fermée

Les blancs peuvent renoncer aux trois idées ci-dessus et ne pas jouer de d4 précoce du tout, gardant le centre fermé pour le moment. Cette approche est souvent appelée la Sicilienne fermée.
Une de ces idées est connue sous le nom d'attaque Grand Prix –

Comme pour de nombreuses lignes siciliennes fermées, l'attaque du Grand Prix peut être mieux comprise conceptuellement qu'en se plongeant dans des variantes, car les deux camps ont de nombreuses options pour continuer. Plutôt que d'ouvrir le centre tout de suite, les blancs construisent sur l'aile roi.
Les noirs feront probablement de même sur l'aile dame. Les deux camps se réservent le droit de frapper au centre à un moment ultérieur si cela devient avantageux de le faire !
Il s'agit de Hrair – Ivanov, Russie 2006, et c'est une bonne illustration de la façon dont le jeu peut se dérouler ! Les deux camps ont un avantage sur leurs ailes respectives, bien que les blancs soient sortis victorieux dans cette partie particulière.
D’autres options existent également pour les deux camps – de la créative 2. b3 à la « Bowler Attack » sous-optimale avec 2. Fc4
La défense sicilienne est une ouverture stratégiquement riche et très complexe. De nombreux joueurs qui jouent l’ouverture du pion du roi avec les blancs trouvent cela intimidant, mais il existe une variante pour tout le monde ! Que vous préfériez la très ambitieuse Sicilienne ouverte, l’Alapin simple et solide, le Gambit sacrificiel Smith-Morra ou la lente montée en puissance de la Sicilienne fermée, apprenez-la bien et vous pourrez cesser d’avoir peur de la dangereuse défense sicilienne !

L'immortelle

La "Partie Immortelle" est l'une des plus célèbre partie d'échecs jamais jouée ! Cette rencontre sans enjeu opposa en 1851 deux professeurs de mathématiques et maîtres d'échecs, Adolf Anderssen et Lionel Kieseritzky. C'est un véritable symbole du romantisme typique du 19ème siècle, avec ses attaques échevelées et ses sacrifices à répétition.

#mat

Défense Française
La Défense française porte ce nom à la suite d’un match joué par correspondance entre Londres et Paris en 1834. (Bien que des parties reprenant l’ordre de coups français existaient déjà). La Défense Française est une ouverture de pion du Roi commençant par 1. e4 e6

Comme pour la Défense Scandinave, les Noirs veulent défier le centre blanc avec …d5 dans la Défense Française. Mais d'abord, les Noirs préparent cette poussée centrale avec le coup 1…e6. De ce fait, la Défense Française évite de nombreux inconvénients de la Défense Scandinave. Après 1. e4 e6 2. d4 d5 :

Les Noirs pourront garder un pied au centre avec un pion après l'inoffensif 3. exd5 exd5. C'est ce qu'on appelle la Variante d'Échange de la Défense Française, qui conduit à une position entièrement symétrique où les Noirs n'ont pas grand-chose à craindre. Les Noirs peuvent soit se contenter de roquer rapidement à l'aile Roi et de terminer le développement, soit briser la symétrie en faisant quelque chose de créatif (par exemple, roquer à l'aile Dame), mais dans tous les cas, les Noirs sont considérés comme en bonne position. Considérons plutôt les options plus ambitieuses des blancs face à la défense française : Les blancs peuvent jouer 3. E5, revendiquant un avantage spatial et verrouillant la position (la variante avancée) Les blancs peuvent jouer 3. Cc3, défendant le pion e4 et maintenant la tension (la ligne principale) LLes blancs revendiquent immédiatement un avantage spatial et refusent la case f6 au cavalier noir.e flexible 3. Cd2 est la troisième option des blancs (la variante Tarrasch). Les blancs acceptent un développement légèrement plus passif du cavalier en échange de ne pas bloquer le pion c.
3. e5 – La variante avancée

Les blancs revendiquent immédiatement un avantage spatial et refusent la case f6 au cavalier noir. Le centre complètement verrouillé exige une approche totalement différente des parties à centre ouvert que la plupart des joueurs d’échecs connaissent mieux ! Les Noirs doivent riposter au centre, et 3…c5 – « frapper à la base de la chaîne de pions » – est de loin leur coup le plus courant. Après 4.c3 Cc6 5. Cf3 Db6 :

Nous arrivons à une position courante. Les Noirs font tout ce qu’ils peuvent pour mettre la pression sur le pion de la dame blanche. S’ils réussissent à forcer ce pion à échanger en c5, la chaîne de pions blanche est brisée et le pion e5 pourrait potentiellement être trop étendu et faible. Mais pendant ce temps, l’avantage spatial des Blancs persiste, et le fou noir de cases blanches est horriblement retenu par les pions noirs ! C’est un inconvénient courant de la défense française. 3. Nc3 – Ligne de défense française principale

Les Blancs développent un cavalier sur sa case la plus active et défendent le pion e4. Les Blancs peuvent jouer e5 plus tard, comme dans la variante avancée ci-dessus, si cela devient avantageux de le faire. En ne soulageant pas immédiatement la pression sur le pion noir d5, les Blancs rendent également beaucoup moins souhaitable pour les Noirs de jouer immédiatement le 3…c5?! Après 4. exd5 exd5 5. dxc5, il semble que les Noirs perdent un pion. 5…d4 6. Ce4 contribue à compliquer les choses, mais la plupart des joueurs noirs éviteront cette ligne. Au lieu de cela, les principales options des Noirs sont de concéder le centre avec 3…dxe4, ou d'ajouter de la pression sur le pion du roi blanc avec 3…Cf6 ou 3…Fb4 : 3…dxe4 4. Nxe4 – La variante Rubinstein

Cela ressemble à une concession. Les Blancs ont pour l’instant le contrôle exclusif du centre et des lignes plus ouvertes pour le développement. J’ai toujours trouvé cela agréable à jouer du côté des Blancs, mais les Noirs pourront terminer leur développement et frapper au centre plus tard. Les Noirs continuent souvent avec …Cd7 et …Cgf6 et roquent rapidement à l’aile-roi. 3…Cf6 – La variante classique

Les Noirs ajoutent de la pression sur le pion e, espérant forcer les Blancs à prendre une décision. L’échange en d5 est toujours inoffensif, et pousser le pion aide à clarifier la situation centrale et permet aux Noirs de riposter avec …c5. 4. e5 Cfd7 5. f4 c5 6. Cf3 Cc6 est une continuation courante :

Le jeu est thématiquement similaire à la variante Advance – les Blancs ont plus d’espace et les Noirs ont un mauvais fou de cases claires, mais les Noirs seront capables de générer de la pression contre le pion d4. Les blancs jouent souvent f4 pour renforcer le centre dans cette ligne, car ils manqueront de l'aide du pion c en c3 – grâce au positionnement de leur cavalier ! 4. Fg5 est l'autre option populaire des blancs, clouant simplement ce cavalier pour soulager la pression sur e4. Les blancs pourraient être disposés à échanger ce fou contre le cavalier à un moment donné – en concédant la paire de fous aux noirs pour alléger la pression sur le centre blanc. 3…Fb4 – La variante Winawer

Le Winawer est l'une des lignes les plus complexes de la Défense Française. Le fou noir des Noirs est une pièce très importante, car ses pions centraux sont fixés sur des cases claires. Échanger ce fou (surtout contre un cavalier, au lieu de son homologue noir !) est une grande concession, car cela rend les cases noires vulnérables. Cependant, si les Noirs réussissent à doubler les pions blancs sur la colonne c, ces pions pourraient potentiellement être très faibles plus tard dans la partie. Les Noirs menacent de prendre e4 maintenant que le cavalier est cloué, donc les Blancs jouent souvent 4. e5. Maintenant les Noirs peuvent jouer 4…c5, et les Blancs relèvent souvent le défi et obligent les Noirs à abandonner leur fou prisé avec 5. a3 Fxc3+ 6. bxc3:

Le jeu à partir de là peut être assez pointu. Les blancs jouent souvent un Dg4 tôt dans la partie, forçant les noirs à jouer soit …g6 (affaiblit encore plus les cases noires), …Rf8 (les inconvénients sont évidents ici !), …0-0 (roque en attaque – les blancs ont plus d’espace sur le côté roi et iront sûrement après le roi), soit à sacrifier le pion g ! Cette dernière option peut être observée dans la fameuse « Variante du pion empoisonné » du Winawer. 6…Ce7 7. Dg4 Dc7 8. Dxg7 Rg8 9. Dxh7 cxd4 :

Les blancs ont un pion de plus, mais la situation est loin d’être claire. Les noirs menacent …Dxc3+ de gagner une tour, et il est difficile pour le roi blanc de trouver un abri. Un seul faux coup pourrait être désastreux ici – pour l’un ou l’autre joueur. 3. Cd2 – la variante Tarrasch

Avec ce coup sophistiqué, les blancs évitent de s'engager dans une décision au centre tout en évitant de bloquer le pion c. Laisser ce pion venir en c3 peut être important pour renforcer le centre des blancs plus tard ! Les noirs peuvent maintenant jouer 3…c5 s'ils le souhaitent, en frappant au centre et en profitant du placement plus passif du cavalier blanc. Cela conduit souvent à une position de milieu de jeu avec un pion Dame isolé pour les noirs après quelques échanges centraux ultérieurs. Les noirs se retrouveront avec un pion solitaire en d5 et auront un avantage d'espace, mais les blancs cibleront ce pion avec leurs pièces et utiliseront la case d4 comme un avant-poste sécurisé. 3…Cf6 est l'autre coup commun des noirs, ajoutant de la pression sur le centre des blancs - une idée clé dans de nombreuses variantes de défense française. Après 4. e5 Cfd7 5. Fd3 c5 6. c3

Les blancs utilisent leur pion c non bloqué pour renforcer leur chaîne de pions centraux et maintenir un avantage d'espace. Bien sûr, les noirs peuvent aussi jouer 3…dxe4 s’ils le souhaitent, et après 4. Cxe4 nous transposons à la variante Rubinstein, abordée ci-dessus. La défense française est une ouverture solide avec une bonne réputation. Les deux principaux défis des noirs sont la portée limitée du fou à cases blanches et le fait que les blancs obtiennent souvent un avantage d’espace, mais les noirs ont les outils adéquats pour faire face à ces inconvénients s’ils jouent avec précision ! Merci de votre lecture ! N’oubliez pas de vous inscrire dans la case ci-dessous – je vous enverrai gratuitement un « Guide coup par coup de la réflexion sur les échecs » et je m’assurerai de ne jamais manquer de nouveau contenu.

Partie de grands Maitre Defense francaise:
Bobby Fischer-Mikhail Tal 1960
Bobby Fischer-Bent Larsen 1971
Harry Nelson Pillsbury-Emanuel Lasker 1896
Judit Polgar-Ferenc Berkes 2003
Samuel Reshevsky-Rafael Vaganian 1976
Defense Caro Kann
La défense Caro-Kann est une ouverture de pion du roi commençant par 1. e4 c6

Les noirs jouent c6 et sont prêts à jouer d5 ensuite.
Ce mouvement est un peu difficile à comprendre tout de suite. À première vue, il ne semble pas que la défense Caro-Kann soit alignée sur les principes d'ouverture des échecs – les noirs n'ouvrent aucune ligne de développement significative pour les pièces. Mais les noirs ont ici quelques idées astucieuses.
La défense Caro-Kann peut être mieux comprise comme une tentative de « réformer » la défense scandinave et la défense française en faveur des noirs ! Je recommanderais d'apprendre les principes fondamentaux de ces ouvertures avant d'étudier la défense Caro-Kann.
Dans les trois ouvertures, les noirs veulent frapper au centre avec …d5. Mais le faire tout de suite (1…d5 – la Défense Scandinave) amènera souvent la reine noire à devoir se déplacer plusieurs fois après l'échange des pions, tandis que jouer 1…e6 et 2…d5 (La Défense Française) placera la reine noire dans des cases claires. Le fou très passif ! Les noirs veulent éviter ces deux problèmes en jouant la défense Caro-Kann. Considérons la position après 1. e4 c6 2. d4 d5 :

.Les blancs ont plusieurs manières de procéder :
.Les blancs peuvent avancer avec e5 (la variante avancée), revendiquant un avantage spatial)
.Les blancs peuvent défendre le pion électronique avec 3. Cc3 ou 3. Cd2 (la variante classique)
.Les blancs peuvent échanger sur d5 et jouer rapidement c4 (l'attaque Panov-Botvinnik)
. Les blancs peuvent échanger sur d5 sans poursuivre avec c4 (la variante d'échange) .Les blancs peuvent jouer f3, ajoutant de la défense au pion du roi (variante Fantasy)
3. e5 – La variante avancée

Les blancs réclament immédiatement un avantage spatial. Mais contrairement à la ligne analogue de la défense française, les noirs peuvent activer leur fou léger avec 3…Ff5.
Ce n’est que plus tard que les noirs joueront …e6 et …c5, frappant à la base de la chaîne de pions des blancs.
Bien sûr, il y a toujours un compromis :
Les noirs sont lents à se développer dans cette ligne, et les blancs essaient parfois d'ouvrir le centre avant que les noirs ne puissent se faire roquer avec un c4 précoce – surtout si les noirs frappent au centre avec… c5 trop tôt.
D'un autre côté, si les noirs tardent trop longtemps, les blancs peuvent faire des efforts pour s'assurer que les noirs ne pourront jamais le jouer du tout, et donc que les noirs resteront dans une position exiguë avec moins d'espace ! La manœuvre Nb1-d2-b3 est devenue populaire dans certaines lignes, réprimant la case c5.
Parfois, les blancs tentent de harceler le fou aux cases claires, comme dans la ligne suivante : 4. Cc3 e6 5. g4

C’est ce qu’on appelle l’attaque de Shirov. Le fou noir est actif, mais il est également isolé du reste de l’armée noire du côté du plateau où les blancs ont un avantage spatial ! Les blancs tentent d'exploiter cela. Le jeu peut continuer 5…Bg6 6. Kge2 c5 7. h4 h5 8. Nf4

8…Bh7! Les noirs ne veulent pas abandonner le fou et permettre que leur structure de pions soit ruinée, et préfèrent sacrifier un pion ! Le jeu reste très déséquilibré après 9. Cxh5.

3. Cc3 ou 3. Cd2 – la variante classique Si les blancs renforcent le pion e avec un chevalier, le seul coup des noirs pour réussir à faire sortir le fou léger de sa prison est 3…dxe4. Après 4. Cxe4 Bf5 :

Les noirs réussissent une nouvelle fois à développer leur fou avant de jouer …e6 et de développer leurs pièces à l'aile roi. Les Blancs ont ici plusieurs suites possibles, mais encore une fois, le thème du harcèlement de ce fou devient important. La suite la plus populaire est 5. Cg3 Fg6 6. h4 (6. Ce2, avec l'intention de Cf4, est une autre façon de harceler le fou) h6 7. Cf3 Cd7 (sinon Ce5 pourrait être ennuyeux) 8. h5 Bh7

Les blancs ont utilisé une série de menaces contre le fou noir pour gagner du temps tout en s'étendant du côté roi. Les blancs ont souvent l'intention de roquer l'aile dame et de lancer une attaque si les noirs roquent à court. Maintenant que le fou ne peut plus être harcelé, les blancs l'échangent souvent – ​​9. Bd3 Fxd3 10. Dxd3. Le noir châtie parfois du côté reine et parfois du côté roi. 3. exBlack réussit une nouvelle fois à développer son fou avant de jouer …e6 et de développer ses pièces à l'aile roi.d5 cxd5 4. c4 – l'attaque Panov-Botvinnik

Après l’échange éventuel du pion c des blancs contre le pion d des noirs, cette ouverture conduit souvent à une position de pion de la reine isolée pour les blancs. Les blancs auront un avantage spatial au centre, mais leur pion d sera isolé. Les blancs chercheront à utiliser la mobilité de leurs pièces pour générer une attaque, tandis que les noirs chercheront à faire pression sur le pion d et à utiliser la case d5 comme avant-poste sûr pour leurs pièces. Un avantage clé de cette ligne pour les Blancs doit être mentionné : elle rend difficile pour les Noirs d'atteindre l'objectif d'activer le fou de case claire, comme je l'ai péniblement appris dans le jeu suivant : 4…Cf6 5. Cc3 Ff5? 6. Db3, bifurquant d5 et b7. Noir est en difficulté. La variante Panov est souvent favorisée par les joueurs blancs qui aiment attaquer et qui ne craignent pas de jouer aux positions de pion de la reine isolée. 3. exd5 cxd5 4. Bd3 – La variante d'échange

Si les blancs échangent sur d5 puis ne poursuivent pas avec c4, nous avons la variation d'échange. Contrairement à la French Defence Exchange Variation, la position n’est pas symétrique. Les blancs ont un fichier e semi-ouvert et les noirs ont un fichier c semi-ouvert. D’après mon expérience, les jeux de ce type sont souvent beaucoup plus lents à se développer alors que les deux parties cherchent à réaliser leurs plans stratégiques. Les deux camps termineront leur développement et se feront roquer, puis : Les noirs aimeraient mettre une tour sur la colonne c à un moment donné, et si les blancs jouent c3 avec une structure apparemment solide, les noirs peuvent jouer …b5 et …b4 pour adoucir les pions des blancs (l'« attaque minoritaire »). Si les blancs jouent cxd4, leur pion d serait alors isolé. Si les blancs permettent aux noirs de jouer… bxc3 et que les blancs reprennent avec bxc3, le pion c blanc manquerait alors son ami sur b2 – et les noirs généreraient une pression sur la colonne c. Les blancs aimeraient générer de la pression sur le fichier e, et peut-être jouer f4-f5 à un moment donné pour générer une attaque. Ils peuvent également chercher à mettre en œuvre une contre-mesure à l’idée des noirs mentionnée ci-dessus – comme rencontrer… b5 avec b4 et un transfert opportun du chevalier dans la case c5, arrêtant les noirs sur la colonne c ! Il y a quelques idées mémorisées à connaître dans cette ligne (par exemple, les blancs jouent parfois un h3 précoce, empêchant le fou noir de se développer vers une case active pour le moment), mais cette ouverture est mieux comprise en termes d'idées qu'en termes d'idées. termes de variations! 3. f3 – la variante fantastique

Il est rarement correct de jouer f3 ou …f6 au début de l’ouverture, mais ce n’est pas aussi grave qu’il y paraît ! Les blancs cherchent à s'assurer qu'ils conservent l'intégralité de leur centre si les noirs échangent en e4, et pendant ce temps, ils maintiennent le fou aux cases claires des noirs restreint. Les noirs ont deux manières courantes de procéder : 3…e6 renonce à tenter de libérer le fou-lumière de sa prison, et le jeu s'apparente à une version farfelue de la Défense française. Les noirs ont joué …c6, un coup qui n'a aucun sens du point de vue de la défense française puisque les noirs veulent presque toujours jouer …c5 à un moment donné au début, et peuvent généralement le faire en un seul coup. Mais le pion f3 des blancs n'est pas non plus un joyau : maintenant que sa fonction de restreindre le fou a disparu, il ne fait qu'empêcher le cavalier blanc d'arriver sur sa case naturelle en f3 ! 3…dxe4 4. fxe4 e5 ! Est-ce que la continuation la plus agressive du noir

Les noirs frappent au centre des blancs. Les blancs ne peuvent pas jouer 5. dxe5 ? car 5…Dh4+ serait très fort. 5. Cf3 Bg4 6. Bc4 Les noirs doivent faire attention ici. 6…Cf6 ? 7. Fxf7+ ! Rxf7 8. Cxe5+ récupère la pièce pour les blancs avec « intérêt », et les blancs gagnent. 6…Cd7 est cependant un coup sûr. Les blancs ont plus d'activité de pièces pour le moment, mais les noirs ont des lignes ouvertes pour toutes leurs pièces, et les blancs sont également susceptibles de se retrouver avec un pion isolé au centre. Le jeu est complexe, mais à peu près équilibré.